Cordoue
Carnets de voyages

Une journée à la belle Cordoue

Cordoue la belle, dont les patios fleuris embaument l’air et égayent l’humeur, ses ruelles enchevêtrées qui ravissent les cœurs, sa magnifique Mosquée-Cathédrale joyau de l’héritage arabo-musulman… Ici, se sont succédés romains, wisigoths, maures, juifs et chrétiens, laissant chacun une empreinte indélébile et faisant la part belle à une histoire multiculturelle. Tout cela fait de cette belle cité une étape incontournable pour tout voyageur qui se rendrait en Andalousie. Vous venez ? Je vous y emmène.

Avec Séville et Grenade, Cordoue est l’une des cités phares de l’Andalousie où l’on peut admirer la splendeur de l’héritage arabo-musulman à travers des monuments qui ont traversé les temps et les âges en conservant toute leur gloire d’antan. Mais plus encore, on peut y voir l’influence et la cohabitation des trois cultures, musulmane, chrétienne et judaïque. Ce mélange fait toute la richesse de cette région et se dénote juste dans les ruelles de Cordoue.

Avant de me rendre à Cordoba, j’ai lu des avis mitigés sur la ville, d’aucuns disaient que la ville était jolie, d’autres qu’elle était ennuyeuse et pour certains ce fut le coup de coeur. Mais il faut bien de tout pour faire un monde non ? J’ai préféré aller vérifier par moi-même histoire d’en avoir le cœur net et me faire ma propre opinion. Et puis, je me suis dit que je ne pouvais tout de même pas me rendre en Andalousie et ne pas voir la Mezquita-Catedral qui est l’un des plus importants monuments de l’architecture islamique en Occident.

Mosquée-Cathédrale de Cordoue
Mosquée-Cathédrale de Cordoue

Je vous le dis de suite avant d’aller plus loin, j’ai eu un coup de cœur pour Cordoue. En arrivant, j’ai découvert la ville depuis son pont romain à la lueur de la douce lumière du soleil qui décline, je fus immédiatement conquise. C’est une ville qui a une âme, du cachet, et puis il faut dire que je suis sensible au charme des petites villes avec une ambiance intimiste. Ce qui ne gâche rien, c’est que Cordoue fait partie de ces villes faites pour les flâneries, avec ses jolies ruelles qui s’enchevêtrent, s’enlacent et s’entrelacent, nous faisant nous perdre dans les bras de la belle andalouse. Comment ne pas succomber alors ?

Cordoue se visite en une journée complète, deux si vous voulez prendre votre temps et voir un maximum d’endroits sans courir. Je vous parlerai des choses qui sont indispensables à voir, selon moi, pendant votre séjour mais aussi de quelques conseils à prendre en considération pour mieux profiter de votre visite.

Pont romain

Commencez votre visite en appréhendant la ville depuis l’autre berge du Guadalquivir au niveau de la tour de la Calahorra pour avoir une vue plongeante à la fois sur la ville et son pont romain. Un beau panorama s’offre à vous et vous donne un avant-goût de la saveur de la ville.

Ce pont romain date du Ier siècle avant JC, il prend ses racines au Moyen-âge mais fut restauré à plusieurs reprises au fil du temps. Il fut pendant des siècles le seul pont de la ville.

Surplombant le majestueux Guadalquivir, fleuve emblème de l’Andalousie, il relie le quartier du Campo de la Verdad à celui de la cathédrale.

Pour la petite histoire, sachez que le Pont Romain apparaît dans la série culte « Game of Thrones ».

La tour de la Calahorra qui s’y trouve fut à la fois porte et bâtiment défensif de la ville de Cordoba érigé par les arabes. Aujourd’hui, elle est classée monument historique et abrite le Musée Vivant d’al-Andalus.

On longe le pont romain, et on s’avance à la conquête de Cordoue. Devant nous, se dresse la Porte del Puente (porte du pont) avec ses belles colonnes nous invitant à pénétrer dans l’enceinte de la ville.

La porte del Puente
La porte del Puente

Dès que l’on débouche de l’autre côté, on se retrouve dans le quartier de la Mosquée-Cathédrale et devant nous, se dresse en toute majesté le joyau de la cité.

Porte de la Mosquée-Cathédrale
Porte de la Mosquée-Cathédrale

 

Quartier de la Mosquée-Cathédrale
Quartier de la Mosquée-Cathédrale

 

Mosquée-Cathédrale de Cordoue

De son nom espagnol, la Mezquita-Catedral de Córdoba, ce monument emblème de la cité est passé par plusieurs étapes avant de prendre la forme et l’ampleur d’aujourd’hui. Mais avant de vous parler de son évolution, j’aimerais vous rappeler un petit pan d’histoire pour comprendre un peu mieux pourquoi cette mosquée s’est retrouvée dans cette ville. Et surtout pourquoi Cordoue aussi bien que sa mosquée ont été et sont célèbres et importantes.

Mosquée-Cathédrale de Cordoue
Mosquée-Cathédrale de Cordoue

Quand les arabes conquirent la ville vers l’an 711, ils en firent le principal centre administratif et politique de tout se constituait alors le royaume de l’Andalus.  La ville de Cordoue fut d’abord la capitale de l’émirat de Cordoue sous l’égide de l’émir omeyyade Abd al-Rahman Ier, avant de devenir la capitale d’un califat indépendant vers 929 fondé par le prince Abd al-Rahman III.

Au Xème siècle, la ville connaît toute sa gloire et son apogée, rayonnant à travers le monde et rivalisant avec l’autre capitale phare des musulmans de l’époque : Bagdad. Elle fut un centre politique, culturel, et une grande agglomération.

Dès lors, pour une ville aussi glorieuse et aussi importante, il fallait bien un monument à la mesure de sa grandeur, d’où notre fameuse Mezquita.

C’est le prince Abd al-Rahman Ier qui entreprit la construction de la mosquée en 786 en achetant une partie du terrain qui était dédié au culte Wisigoth.

La Mosquée de Cordoba subira 3 agrandissements majeurs par les successeurs de Abd al-Rahman Ier jusqu’à s’étendre sur une surface de 2,3 Ha. Le monument est un chef d’œuvre de l’art Omeyyade, avec ses 600 colonnes de marbre à doubles arcs où rouge et blanc se défient sur des textures de briques et de pierres blanches.

Avec la Reconquista espagnole, la mosquée devint de nouveau église puis cathédrale, des aménagements y furent entrepris pour laisser place à des chapelles et le Minaret fut transformé en Campanile.

Au XVIe siècle, une partie de la mosquée fut détruite pour construire une Cathédrale au beau milieu de l’édifice existant.

Pour ma part, je dirai que ce qui rend ce monument si spécial c’est d’abord, sa structure très particulière de colonnes et d’arcs colorés que l’on ne trouve nulle part ailleurs. On se perd dans cette forêt d’arcs, de couleurs, de perspectives et de voûtes. Ensuite, c’est aussi ce mélange des cultures. Par ici une chapelle, de là le Mihrab, d’un côté le christ, de l’autre des sourates et des mots dédiés à la gloire d’Allah. Un mélange extraordinaire de l’art omeyyade, gothique, renaissance et baroque.

Pour visiter la Mosquée-Cathédrale de Cordoue, les tickets sont à la vente dans sa cour, le Patio de los Naranjos (place des orangers). Pour gagner du temps, vous pouvez éviter la file et les acheter directement sur les bornes automatiques. À l’heure où j’écris cet article, les tickets ne sont pas en vente sur internet. Comptez 11 euros pour cette visite.

Petite astuce, les visites sont gratuites entre 8h30 et 9h30 sauf le dimanche et les jours de fêtes religieuses.

La tour de la cathédrale se visite moyennant 2 euros si vous souhaitez avoir une vue plongeante sur l’ensemble de l’édifice, sa belle cour et le reste de la ville.

En sortant de la Mosquée-cathédrale, prenez le temps de vous asseoir dans cette fameuse place des orangers, le temps de vous désaltérer ou de savourer un petit en-cas dans l’atmosphère paisible des lieux à l’ombre des orangers tout en admirant l’enceinte du bâtiment.

Centre historique et la Juderia

En quittant la Mosquée-Cathédrale, on se retrouve dans le centre historique de Cordoue qui jouxte le quartier juif (la judería) et s’y mêle à la fois.

Ici, c’est un enchevêtrement de ruelles, de patios, de maisons blanchies à la chaux, de fleurs, de noms à consonance arabe et de symboles hébraïques.

Encore une fois, un délicieux mélange andalou qui nous happe et nous fait perdre toute notion de temps et d’itinéraire. On se retrouve sans l’avoir prédit dans une charmante ruelle, puis l’on débouche sur un musée par-ci, une ancienne demeure par là. Fiez-vous à votre instinct et laissez-vous emporter dans les rues de cette si jolie ville.

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Vous pourrez également voir des artisans à l’œuvre, la ville fut célèbre jadis pour ses activités artisanales, notamment celle du cuir.

Dans la Judería, vous pouvez visitez la synagogue. Elle est petite certes, mais c’est la seule synagogue qui a subsisté en Andalousie témoin de la présence judaïque à Cordoue avant que les juifs ne soient expulsés par les rois catholiques en 1492.

Dans le centre historique, une rue est particulièrement célèbre « Calleja de las flores » (ruelle des fleurs), pour les pots fleuris suspendus qui s’y trouvent à l’instar des patios de la ville.

Alors sincèrement, je vais casser le mythe, mais je n’ai pas trouvé ladite ruelle exceptionnelle. D’autant plus qu’elle est très étroite, bondée et il n’y a pas de quoi casser 3 pattes à un canard.

J’ai trouvé les patios visités ailleurs beaucoup plus jolis, donc si vous zappez cette rue, vous ne ratez pas grand-chose finalement.

Mais le centre historique dans son ensemble est un enchantement. Profitez de votre passage ici pour vous régaler de tapas et de spécialités de la ville.

Les patios

On ne peut parler de Cordoue sans évoquer ses magnifiques patios. Ces derniers sont célèbres grâce à leur très belle ornementation florale. À tel point qu’un festival leur est dédié chaque année à Cordoue durant la première quinzaine du mois de mai. Cette tradition fait partie du patrimoine immatériel de l’Unesco depuis 2012. Lors de ce festival, un concours récompense le plus beau patio de la ville, et les habitants ouvrent leurs portes aux visiteurs pour les laisser admirer leurs patios.

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Patio du n°44 à San Basilio

Mais si vous ratez le festival, ne vous inquiétez pas, vous pourrez tout de même admirer quelques patios qui sont ouverts toute l’année aux visiteurs. Certes, ce n’est pas l’apothéose comme au mois de Mai, mais cela suffit à donner un avant-goût de cette belle tradition.

La majorité des patios se trouvent vers le joli quartier de San Basilio. Certains sont payants, d’autres gratuits.

À San Basilio
À San Basilio

Vous pourrez donc aller les admirer, entre autres, au Palacio de Viana, qui compte 12 patios (pour 6 euros), au Zoco Municipal (gratuit), au Centro de Interpretación de los Patios, et aux numéros 20 et 44 à San Basilio (gratuits).

Je n’ai pas visité les patios payants, parce que plusieurs voyageurs se plaignaient de leur déception de ceux-ci, j’ai préféré visiter ceux de San Basilio, et le numéro 44 est vraiment très joli, tout en fleurs. Une petite galerie marchande s’y trouve, ce sont donc les commerçants qui l’entretiennent pour attirer les touristes. Mais c’est une visite à faire, les couleurs des fleurs sont chatoyantes, ravissantes.

Pensez par contre, à vérifier les horaires d’ouverture, comme pour tous les monuments de la ville d’ailleurs. Les patios ne sont pas ouverts toute la journée. Vous pouvez consulter les horaires sur le site de l’office de tourisme de Cordoba.

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Alcazar de Cordoue

Non loin de San Basilio, se trouve un autre monument célèbre de Cordoue, son Alcázar. Ce palais fut la résidence plébiscitée par tous les dirigeants de la ville de Cordoba. D’abord les musulmans qui le construisirent avec l’avènement des Omeyyades au pouvoir. La structure initiale fut ensuite dévastée lors de la reprise de la ville par les chrétiens. Il fut reconstruit par les rois catholiques Alphonse X et XI. D’où son nom de l‘Alcázar de los Reyes Cristianos (L’Alcázar des rois chrétiens). Il fut au fil des siècles, palais, Siège du Saint-Office (tribunal de l’inquisition), prison, lieu de torture… avant d’être déclaré monument national en 1950.

Le bâtiment est aujourd’hui un bel héritage de l’art Mudéjar qui mêle influence islamique aux constructions chrétiennes.

L’Alcazar de Cordoue est connu pour ses tours, ses patios et se distingue particulièrement par ses beaux jardins qui distillent une douce ambiance de fraîcheur et invitent à la rêverie.

Il se trouve également sur un emplacement privilégié au bord du Guadalquivir.

Pour avoir déjà visité l’Alcázar de Séville, qui est plus majestueux, nous avons dû malheureusement zapper cette visite, par manque de temps.

Notre voyage à Cordoue qui s’inscrivait dans le cadre de notre roadtrip en Andalousie, était le premier voyage entrepris avec bébé numéro 2. Avec un enfant de 5 ans qui passe sa journée à marcher et un bébé de 5 mois dans la poussette (qui ne fait toujours pas ses nuits), qui doit manger, changer de couches, etc., le rythme en prend forcément un coup. Vers la fin de la journée, ce ne sont pas uniquement les pieds qui crient grâce mais tout le corps qui s’effondre 🙂 Et il faut également penser à préserver un peu d’énergie pour la longue nuit de sommeil interrompu qui nous attend. Donc pour l’Alcázar, je vous laisse découvrir cela par vous-mêmes 😉

Cordoue de nuit
Cordoue de nuit

Plaza de las Tendillas – Temple romain – Plaza de la Corredera

Une dernière balade pour découvrir un autre aspect de la ville de Cordoue avant de la quitter. Démarrez de la Plaza de las Tendillas, place centrale de la ville, puis dirigez-vous vers la Plaza de la Corredera mais en passant par le Temple Romain. Celui-ci ne se visite pas, il s’agit de ruines romaines que l’on contemple juste sur son chemin.

La Plaza de la Corredera est emblématique dans la ville, elle regorge de bars et terrasses, des concerts et spectacles y sont donnés et elle est particulièrement jolie avec ses multiples arcades. Poursuivez ensuite votre chemin de manière à traverser le pont de Miraflores.

De là, vous aurez un point de vue autrement joli sur la ville, son Pont Romain et sa Mosquée Cathédrale qui se détachent sur le paysage. Allez-y au coucher du soleil, comme nous, le spectacle est particulièrement joli, et quelle douce façon de faire ses adieux à la ville, en l’étreignant une nouvelle fois aux lueurs flamboyantes du coucher du soleil.

 

Ici s’achève notre balade à Cordoue, avant de reprendre notre chemin vers Grenade. Cordoba fut une délicieuse découverte, un coup de cœur. Sa mosquée cathédrale impressionne, mais ce sont surtout ses ruelles qui feront battre votre cœur. Sa gloire d’antan s’est peut-être éclipsée, mais elle a laissé une empreinte tangible sur cette si jolie ville andalouse, lui conférant ce petit quelque chose de spécial qui touche la corde sensible de notre âme. Laissez-vous donc happer par l’aura des lieux et enivrez-vous du parfum capiteux des fleurs et des orangers.

 

Découvrez mon grand coup de coeur en Andalousie: Séville ! Ne manquez pas également de découvrir l’Andalousie côté plages et farniente de la Costa del Sol.

L'auteur: Lamiae

Je suis une passionnée de mots, de voyages et de photographie. Ce mélange a donné naissance à ce blog. Je vous invite à partager avec moi mes passions et d'aller ensemble à la découverte de ce beau et vaste monde pour une petite dose d'émerveillement.

8 Commentaires

  • Waw ! Je n’ai encore jamais été à Cordoba (mais j’ai bien l’intention d’y aller un jour !) et à vrai dire, à part sa Mezquita-Catedral que j’ai déjà vue plusieurs fois en photos, je ne connaissais pas grand-choses de la ville. Je ne savais pas, par exemple, que la ville est connue pour ses jolis patios. Merci pour cette belle découverte 🙂

    • Avec grand plaisir, merci pour ton commentaire. Oui, moi aussi auparavant je ne connaissais que la Mezquita-Catedral, mais la ville est bien plus que cela, ce sont ses ruelles et ses patios qui font tout son charme.

  • Quelle douceur se dégage de tes photos ! Je suis sous le charme des patios, et je comprends très bien qu’on ait eu l’idée de leur consacrer un festival !
    La mosquée-cathédrale est très étonnante. Son histoire me rappelle un peu Sainte-Sophie à Istanbul, tantôt mosquée, tantôt église… Je connais très peu le Maroc (hélas !) mais certaines de tes photos me rappellent les portes d’entrée dans la médina de Marrakech.

    • Merci beaucoup pour ton gentil commentaire Audrey. Moi aussi j’ai adoré les patios, c’est une belle tradition. C’est vrai que bien que le style de la Mosquée-Cathédrale de Cordoue soit très différent de celui de Sainte Sophie, elles ont cela en commun d’avoir été le témoin des deux cultes. Le Maroc, c’est là où j’habite et en effet les portes de la Mosquée de Cordoue ressemblent à ce que l’on peut retrouver dans certains endroits dans les villes impériales marocaines, Marrakech, Fès, Rabat, Meknès… Surtout que les musulmans qui ont fui l’Espagne après la Reconquista se sont réfugiés au Maroc, et ont donc importé avec eux leur savoir et leur architecture. Même les ruelles de Cordoue et celles de l’Albaycine de Grenade ressemblent un peu à celles des vieilles médinas marocaines, mais en plus propre et mieux entretenu. Si jamais tu viens au Maroc, je me ferais un plaisir de te faire découvrir ma région.

  • Merci pour ces belles photos qui me permettent de découvrir ce que j’ai raté 😀 Quand nous y étions il pleuvait des cordes et manque de bol, la mosquée était fermée ce jour là pour un office religieux ! du coup on s’est calfeutré un peu à l’Alcazar avant de repartir dépités de ne pas avoir pu découvrir Cordoue. Une prochaine fois 😉

    • Oh, c’est bien dommage. À vrai dire en Octobre, c’était juste parfait, il faisait beau sans la chaleur étouffante de l’été. J’espère que vous pourrez avoir l’occasion de voir tout le charme que la ville à offrir une autre fois. Merci pour ton commentaire 🙂

  • Je rêve de découvrir Cordoue un jour. Je suis fascinée par ce syncrétisme entre héritage mauresque et reconquista chrétienne. Tes photos sont magnifiques. Je rêve de visiter un jour ces lieux ! Merci pour l’inspiration féerique et si bien illustrée.. bonheur de te lire !

    • Merci beaucoup Alexandra! Cela me touche d’autant plus que ça vient d’une si brillante blogueuse que toi. En effet le mélange entre héritage mauresque et chrétien est vraiment fascinant et c’est ce qui donne autant de charme à la ville.

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